mercredi 15 février 2012

1 Desolation Road de Jérôme Noirez


  • Broché: 198 pages
  • Editeur : Gulf Stream Editeur (18 août 2011)
  • Collection : Courants noirs

Quatrième de couverture : 

CALIFORNIE, 1930.

Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son exécution. Elle s’appelle June, a une bouille d’ange, parle avec maladresse et timidité. 

Elle raconte ce qui l’a menée là, sur la Desolation road, la route de la désolation qu'on emprunte un jour et qu'on ne peut plus jamais quitter : une passion absolue, déchirante pour un garçon nommé David, une histoire d’amour ponctuée par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande Dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes.

Quand le journaliste venu l’interviewer demande à June ce qu’est l’amour à ses yeux, 
elle répond : « De la poussière et des étoiles, monsieur. » Le long de la Desolation road, il n’y a rien d’autre à contempler


Mon avis : 

Pour commencer je ne vais pas enfreindre ma tradition de parler de la couverture que je trouve, malgré son apparent coté sombre, vraiment sublime et en parfaite adéquation avec le contenu du livre.
J'ai débuté ce roman avec une hâte certaine, découvrir justement ce qui se cache derrière un résumé aussi prometteur, c'est simple j'ai eu l'impression d'être projetée directement dans les années 30, je suis montée à bord de la Ford A avec mes protagonistes et j'étais spectatrice de leur idylle tragique.
Le récit se déroule en pleine Grande dépression, aux États-Unis et l'auteur sait nous faire ressentir les affres de cette terrible époque, que ce soit le manque d'emploi ou d'argent, les familles sont poussées à tenter leurs chances ailleurs, ils ont rarement le choix, car après avoir perdu leur exploitation et leur maison, ils tentent le tout pour le tout et partent dans de grandes villes comme Los Angeles. Mais au final ils n'y trouvent que plus grande misère, et surtout du petit ou du grand banditisme, dans lequel il est plus facile de tomber que de trouver du travail, à tout les coins de rues.
C'est June qui nous raconte sa cavale avec son "homme" David, elle nous raconte de quoi est partit leur "aventure" et dans quelles circonstances elle s'achève.
Les sentiments et l'empathie que l'ont peut ressentir pour ce terrible duo sont forcément mitigés, même le journaliste, Gayle Hudson, à qui June se dévoile à un ressenti ambigu par rapport à cette jeune criminelle.
Pour mon avis totalement personnel, ce qui peut paraître bizarre, je le conçois, mais à certains moments du livre j'ai resentis beaucoup d'empathie pour ce jeune couple, bien que leur parcours ne soit parsemés que de meurtres, braquages et kidnapping, mes premières impressions face à leurs crimes, sont que ces gosses ont été happé par un engrenage, une avalanche de mauvaises décisions dont ils ont subis eux mêmes les conséquences.
On part d'un premier acte, réfléchis ou accident je vous laisse seul juge pour finir criminels et traverser la Desolation Road, ce livre prouve qu'il peut être dangereux pour soi et pour les autres "d'être au mauvais endroit au mauvais moment", et face à la dureté de l'époque et des mentalités de ces générations passées il est difficile de juger ces deux gamins qui finalement cherchaient à fuir leur triste, voir sordide quotidien pour vivre leur amour mais à quel prix?
Bien que ce roman, que je me permets de vous recommander vivement, soit en rayon jeunesse à partir de 11 ans, pour ma part je le conseillerai à partir de 14 ans et sans limite d'âges bien sur !!!!

5/5

Un grand merci à Mya Rosa pour cette découverte retrouvez sa chronique ici 




1 commentaire:

  1. Je ne connaissais pas du tout, mais il va direct dans ma wish list !! merci !

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